Depuis l’adoption de la DCE, la restauration des masses d’eau fortement modifiées est devenue un enjeu important. Malgré tout, les potentialités écologiques et les risques en matière de pollution liés à ces milieux particuliers sont encore peu connus. C’est le cas des casiers Girardon sur le fleuve Rhône. Il s’agit d’ouvrages composés de digues submersibles latérales et longitudinales construites au cours du 19ème siècle sur les marges du cours d’eau. Ces milieux sont singuliers en termes de perceptions, d’usages, de pratiques (notamment piscicoles et récréatives), de connexions avec le chenal, de stockage de polluants, de géohistoire et abritent des communautés vivantes originales. Des études en cours analysent le stockage des contaminants métalliques au sein de ces casiers Girardon et plus largement au sein de la plaine alluviale (axe 2 de l’OSR4). L’objectif du présent projet exploratoire est centré sur la végétation riveraine et plus précisément la chimie des arbres. Le but est d’établir un protocole permettant d’analyser des matrices organiques (arbres) à partir de la technologie à fluorescence X (XRF) en se référant à la bibliographie et à des analyses de contrôles. La question de fond est de savoir si les arbres riverains sont des enregistreurs potentiels de la contamination métallique de ces milieux.
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Evaluation de la capacité des arbres à enregistrer une contamination métallique. Approche exploratoire sur les casiers Girardon du Rhône.