Autres OHM

LABEX DRIIHM


L’OHM Fessenheim

La fermeture annoncée de l’exploitation de la centrale nucléaire de Fessenheim répond à un débat politique national, voire international sur la place du nucléaire et l’énergie. Elle aura des répercutions socio-économiques majeures en Alsace centrale, et devra répondre à des défis environnementaux d’ampleur pendant la phase de démantèlement.
La localisation de ce socio-écosystème, aux frontières de l’Allemagne et de la Suisse, dans une région fortement industrialisée en bordure du Rhin, en fait un objet d’étude unique, complet du point de vue socio-environnemental, emblématique par les logiques énergétiques et leurs transitions en cours, et complexe par les aspects européens et internationaux qu’il implique de facto dans sa compréhension.


L’OHMi
Patagonia-Bahia Exploradores

A environ 300 km au sud de la ville de Coyhaique, la station Bahia Exploradores est située à l’embouchure du fleuve Exploradores et des fjords du Pacifique. A l’écart de toute implantation urbaine, la zone est montagnarde et principalement recouverte de forêts supposées vierges et de lacs. Territoire d’exception, l’ensemble de la zone est l’objet de mesures de protections marquées par la présence de plusieurs parcs nationaux (Parc de la Laguna San Rafael, Réserve de Biosphère).
Ce territoire offre un cadre idéal pour l’observation des transformations générées par le développement d’une économie touristique et productive (sylviculture, pastoralisme, aquaculture intensive, exploitation minière) associée au développement de voies d’accès terrestres et maritimes dont les impacts sur un écosystème jusqu’alors préservé seront croissants.


L’OHM Bassin Minier de Provence

A environ 300 km au sud de la ville de Coyhaique, la station Bahia Exploradores est située à l’embouchure du fleuve Exploradores et des fjords du Pacifique. A l’écart de toute implantation urbaine, la zone est montagnarde et principalement recouverte de forêts supposées vierges et de lacs. Territoire d’exception, l’ensemble de la zone est l’objet de mesures de protections marquées par la présence de plusieurs parcs nationaux (Parc de la Laguna San Rafael, Réserve de Biosphère).
Ce territoire offre un cadre idéal pour l’observation des transformations générées par le développement d’une économie touristique et productive (sylviculture, pastoralisme, aquaculture intensive, exploitation minière) associée au développement de voies d’accès terrestres et maritimes dont les impacts sur un écosystème jusqu’alors préservé seront croissants.


L’OHM Haut Vicdessos

Nous considérons la montagne comme un système spatial favorisant les démarches interdisciplinaires. D’une part, elle offre une facilité de lecture et d’analyse des interactions société-environnement, tant au niveau des changements globaux (climat) que locaux (dynamiques socio-économiques, politiques publiques). D’autre part elle pose le défi de l’intégration des temporalités diverses de la nature et des sociétés, défi à la fois épistémologique et méthodologique d’autant plus grand que l’on veut conjuguer sciences de la nature et sciences sociales.

Dans cet objectif, les Pyrénées ont l’avantage d’avoir été historiquement le lieu d’élaboration de divers modèles scientifiques de référence (géologie, phyto-géographie), mais aussi d’avoir dans les dernières décennies servi de laboratoire interdisciplinaire pour de nombreux programmes portant sur l’histoire et les dynamiques environnementales.


L’OHM Littoral méditer-ranéen

L’observation et la recherche menées dans le cadre de cet OHM concernent le littoral méditerranéen de la France, étudié à travers trois sites composant un large gradient d’urbanisation et de pression anthropique. Du plus urbanisé au moins soumis aux pressions humaines, ces sites sont : l’agglomération marseillaise au sens large, depuis les bassins portuaires de Fos-sur-Mer à l’Ouest jusqu’à La Ciotat à l’Est ; le golfe d’Aigues-Mortes, de Sète au Grau du Roi, y compris les lagunes littorales et les bassins versants associés ; les rivages de Balagne et de la périphérie sud de Bastia, en Haute-Corse. Les espaces et milieux étudiés correspondent à l’interface entre les domaines marin et terrestre, c’est-à-dire le rivage mais également les zones terrestres et marines qui s’infl uencent mutuellement de part et d’autre du trait de côte, tant sur les plans écologiques, hydrologiques ou sociétaux.


L’OHM Nunavik

L’Observatoire Hommes-Milieux International Nunavik a été créé en 2012, sous l’égide commune de ses organismes de tutelle : l’Institut Écologie et Environnement du CNRS, le Centre des Études Nordiques et l’Association Régionale du Kativik. Le fait structurant étudié est établi par le contexte climatique, écologique, social et culturel de l’Arctique et la volonté des communautés résidentes de maitriser leur développement et de prendre en main la gestion de leurs ressources et de leur territoire. L’événement fondateur est constitué par les impacts cumulatifs du changement global et le lancement en 2011 d’un vaste programme de développement économique du Grand Nord.


L’OHM Oyapock

L’Observatoire Hommes-Milieux Oyapock, créé par le CNRS en 2008, a pour projet le suivi de long-terme des relations Hommes-milieux dans la vallée de l’Oyapock, fleuve frontalier de la Guyane et du Brésil.

Sa mise en place est liée à la construction du pont qui relie les rives française et brésilienne du fleuve entre les communes de Saint-Georges de l’Oyapock, côté français, et Oiapoque, coté brésilien. Sa vocation est de comprendre les paramètres qui influent sur la population humaine et l’environnement en lien avec cet évènement, et d’aider ainsi à la prise de décision et l’action publique.


L’OHM Estarreja

Située au nord du Portugal, la commune d’Estarreja, dans le district d’Aveiro, constitue le territoire étudié par cet OHM. Celui-ci tire son originalité de la présence du deuxième plus important complexe d’industries chimiques du pays (produisant principalement du sulfate d’ammonium, de l’acide nitrique et du nitrate d’ammonium, mais également des résines synthétiques) et de sa localisation à proximité de la plus grande lagune d’eau saumâtre du Portugal, la ria d’Aveiro. Soumis à une intense pollution industrielle depuis le début des années 1950, ce territoire a subi les effets simultanés de rejets solides, liquides et gazeux dans l’environnement, qui ont à la fois touché certains organismes végétaux et animaux et suscité des interrogations sur la santé des populations locales.


L’OHM Pays de Bitche

Situé au Nord-est du département de la Moselle, le Pays de Bitche est un espace rural enclavé et frontalier bordé au Nord par la frontière allemande (Rhénanie-Palatinat) et au Sud par le département du Bas-Rhin. Le territoire compte un peu moins de 35 000 habitants pour 46 communes. Structuré depuis plusieurs siècles par une forte présence militaire, le retrait progressif de l’armée a eu pour effet de transformer le territoire en profondeur depuis une vingtaine d’années. Le Pays de Bitche apparait ainsi comme un territoire traversant de profondes mutations sous l’effet d’une déprise généralisée (industrielle, ferroviaire, agricole…) dont les dynamiques nécessitent d’être étudiées à l’articulation des phénomènes sociaux et des écosystèmes.


L’OHMi Téssékéré

Situé dans le Ferlo, région du nord du Sénégal, le territoire étudié par l’OHM.I Tessékéré est caractéristique du Sahel africain. Cette vaste zone de transition bioclimatique, entre le domaine saharien au nord et les savanes soudaniennes au sud, est caractéristique des crises écologiques et humaines consécutives aux épisodes de sécheresse qui touchent l’Afrique depuis plusieurs décennies. La région concernée par l’Observatoire présente tous les traits propres au Sahel (déficit pluviométrique, pression anthropique sur le milieu, modification des grands équilibres écologiques) et la particularité d’être au cœur d’un très important programme panafricain de développement et de reforestation, appelé Grande Muraille verte.


L’OHMi Pima County

L’élément fondateur de l’OHM Pima County. Les réserves minières, estimées à 2,7 Bt de cuivre, ce qui représente plus de 10% de la production étasunienne, devraient être exploitées avec de « nouvelles techniques environnementales » de traitement et de recyclage de l’eau. Une approche comparative sera effectuée avec différents sites miniers de cette même région afin d’analyser : (1) les effets écologiques sur les eaux souterraines, la biodiversité, l’usage de sols, la qualité de l’air, etc. ; et (2) l’impact sanitaire, économique et social sur les populations voisines (communautés résidentielles, périphéries urbaines en expansion, réserves indiennes). L’objectif étant d’éclairer les interactions et leurs dynamiques au coeur des systèmes socio-écologiques et socio-économiques constitués sur l’objet de recherche.


L’OHM Littoral 

Caraïbe

Suite à sa création en 2012, le Grand Port Maritime (GPM) de Guadeloupe a mis en place un projet d’expansion du terminal de Jarry-Baie Mahault qui vise notamment à s’adapter à l’essor continuel du transport maritime et à l’élargissement du canal Panaméen. Cette expansion comprend des étapes de dragage, de comblement, de viabilisation et de construction de nouveaux quais. Ces évolutions qui ont pour ambition de créer un port de transbordement de niveau régional et international dans la Caraïbe Sud, permettront de développer et de diversifier les activités maritimes tout en structurant le réseaux et en favorisant la compétitivité des GPM des DOM.

L’extension du GPM dans le petit cul de sac marin et autour de la ville de Pointe-à-Pitre, pose dans le paysage socio-culturel de la Guadeloupe des questions d’acceptabilité, notamment de la part des populations riveraines et de la filière pêche. L’OHM Port-Caraïbe propose d’observer et d’analyser les interactions homme-milieux, les transformations paysagères et les enjeux d’innovations socioéconomiques et écologiques au sein de ce territoire insulaire. La question de la préservation et de la restauration de certains écosystèmes côtiers est aussi centrale.