Autres projets de l’OHM Vallée du Rhône

  • Session
    2022-2024
    Type
    Projet ZABR soutenu par l’Agence de l’eau RMC

    MicroPlasticRivers – Développement d’une méthodologie harmonisée de mesure des concentrations et des flux de micro-plastiques sur le continuum Rhône-Méditerranée

    Le projet vise à partager les compétences entre des scientifiques experts du domaine afin d’identifier, de comparer et de valider les méthodologies les plus prometteuses pour la mesure des concentrations et des flux de micro-plastiques en milieu fluvial. Il s’agit aussi d’effectuer une première évaluation et d’identifier les facteurs les plus influençant (conditions hydrologiques, saison, occupations des sols) à partir de mesures sur plusieurs stations du réseau de suivi de l’OSR. In fine, ce projet permettra d’élaborer une méthodologie standard pour déterminer les sources principales, les concentrations et les flux majeurs de micro-plastiques des affluents vers le Rhône. Il permettra aussi la mise en place d’une banque d’échantillons pour des analyses complémentaires.

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    Porteur(s)
    Marina Coquery
    Gaëlle Darmon
    Participant(s)
    Jérôme Labille
    Brice Mourier
    David Gateuille
    Philippe Kerhervé

  • Session
    2022-2024
    Type
    Projet ZABR soutenu par l’Agence de l’eau RMC

    BOECIS – Etude du transfert des contaminants organiques des nappes alluviales d’accompagnement des eaux de surface du Rhône sud – Une inter-comparaison multi traceurs et multi échelles de deux champs captant

    Les champs captant de la nappe alluviale du Rhône exploitent une ressource dans un continuum eau de surface-eau souterraine dont l’interconnexion oblige à considérer l’unicité de la ressource en termes de quantité et de qualité. Aussi l’impact des activités anthropiques sur le bassin versant représente un risque pour les champs captant pour un nombre croissant de contaminants organiques. La recherche propose de mener une étude comparative des processus de transfert de contaminants organiques des eaux du Rhône vers les eaux de deux champs captant, le champ captant de Comps (Nîmes Métropole) et celui de la Barthelasse (Syndicat des Eaux Rhône Ventoux) pour une centaine de composés sélectionnés pour leurs fréquences de détection importantes, leurs concentrations élevées dans les eaux et les évolutions réglementaires. L’objectif est d’obtenir des éléments génériques de compréhension du transport des contaminants et d’aide à la décision pour la gestion de la qualité des eaux destinées à l’alimentation en eau potable en s’appuyant sur une inter-comparaison des deux sites étudiés individuellement. Les processus d’atténuation des composés y seront étudiés à deux échelles, celles des interfaces de la nappe et de la nappe.

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    Porteur(s)
    Corinne Le Gal la Salle
    S Khaska
    Patrick Verdoux
    Participant(s)
    Jérôme Labille
    Adrian Mayer
    Vincent Marc

  • Session
    2020-2022
    Type
    Projet ZABR soutenu par l’Agence de l’eau RMC

    L’IRT-a comme outil d’aide au diagnostic thermique local

    Au cours des dernières années, de nombreuses études conduites par le laboratoire EVS ont permis de collecter des données de température grâce à l’InfraRouge Thermique aéroporté (IRT-a), sur les rivières du bassin du Rhône. Bien que les secteurs étudiés soient étendus, certaines zones géographiques, et surtout certains types de fonctionnement hydromorphologique, demeurent faiblement couverts et donc moins bien caractérisés. Avec ce projet, nous proposons de compléter la palette des situations observées par IRT-a afin de pouvoir réaliser une méta-analyse typologique des profils thermiques longitudinaux et des conditions hydromorphologiques associées. Ces campagnes d’acquisition seront complétées par des relevés de terrain permettant de confirmer l’interprétation qui est faite de ces profils, à partir de canes thermométriques, d’enregistreurs plus ‘traditionnels’, ou via des campagnes ponctuelles de mesures des paramètres clés capables d’identifier les échanges nappe-rivière (température, oxygène, conductivité). Ces données permettront d’alimenter ainsi des simulations à l’échelle locale permettant de tester des hypothèses de fonctionnement ou des scénarios de changement. L’objectif de ce projet est également de fournir un guide technique opérationnel sur la caractérisation des régimes et habitats thermiques en rivière, les facteurs qui les contrôlent, les impacts thermiques potentiels selon les différents contextes fonctionnels étudiés et les actions de remédiation envisageables. Ce guide sera construit en s’entourant d’un groupe de travail comprenant des hydrogéologues, des écologues et des hydrologues, avec l’appui des équipes de l’IRSTEA et d’EVS qui connaissent plus spécifiquement le fonctionnement thermique des rivières.

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    Porteur(s)
    Hervé Piégay
    Florentina Moatar
    Participant(s)
    Baptiste Marteau
    André Chandesris
    Jérémy Piffady

  • Session
    2018-2022
    Type
    Projet ZABR soutenu par l’Agence de l’eau RMC

    DynaMOT – Dynamique des transferts et effets des micropolluants organiques persistants dans le fonctionnement d’une tourbière alcaline en restauration

    Ce projet interdisciplinaire se propose d’intégrer par une approche multi compartimentale l’évolution à deux ans de la dynamique de transferts des micropolluants du sol vers les eaux de ruissellement, la nappe, la végétation et l’atmosphère, en lien avec le gradient hydrique et la restauration d’une zone humide. Ce projet devra permettre d’évaluer l’évolution et le devenir des phytosanitaires présents dans les différents compartiments étudiés (Objectif 1) et d’identifier les mécanismes de réponse de la végétation et des communautés microbiennes liés aux différentes contraintes environnementales (Objectif 2). Le site sélectionné représente à ce titre un bon modèle d’étude car situé en Chautagne et donc intégré à l’hydrosystème fluvial rhodanien. Territoire multi-enjeux, la Chautagne et ses marais alcalins représente la plus grande zone humide de Savoie d’intérêt national. Cet ancien site agricole de 60 ha ayant fait l’objet de 30 années de culture du maïs est destiné depuis 2016 à être renaturé en prairie naturelle humide (zone tourbeuse alcaline) grâce à une restauration hydrologique par comblement des drains à l’aide de la tourbe du site. Le« décapage » du sol qui en résulterait pourrait également induire des effets biogéochimiques, par la remobilisation de pesticides archivés au sein d’une matière organique nouvellement mise au contact de l’atmosphère (émissions), du milieu aqueux (solubilisation, transport) et induire de nouvelles biodisponibilités pour les végétaux et microorganismes. Avant la phase « physique » de la restauration prévue pour 2018, une phase d’étude préalable avant-restauration a été réalisée en 2016 par le CEN (financement FEDER, Agence de l’eau). Elle comprend notamment des données pédologiques, hydrologiques, floristiques, et faunistiques. Dans ce cadre une étude préliminaire sur les polluants a été réalisée (projet tuteuré de master) qui a révélé un gradient de contamination au métolachlor entre le nord et le sud de la parcelle.

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    Porteur(s)
    Geneviève Chiapusio
    Bernard David
    Participant(s)
    Sara Puijalon
    Steven Criquet
    Philippe Binet

  • Session
    2016-2019
    Type
    Projet ZABR soutenu par le Plan Rhône, l’Agence de l’eau RMC, EDF, FNADT

    RhônaVél’eau – La valorisation du patrimoine rhodanien à l’épreuve des territoires, des acteurs et des usages

    La promotion de la culture rhodanienne, de son patrimoine et de son identité est au coeur des politiques publiques associées au fleuve Rhône. En parallèle, le fleuve et les paysages qu’il façonne sont de plus en plus envisagés comme des vecteurs de valorisation et de développement territorial pour les collectivités riveraines. Le projet ViaRhôna représente à ce titre un exemple éclairant. La création d’une véloroute, voie verte bordant le fleuve sur près de 700 km (du Léman à la mer), dédiée aux déplacements doux, a pour objectif de développer un tourisme dit de qualité en s’appuyant sur la promotion du patrimoine rhodanien. Cet accès facilité au fleuve pourrait contribuer à améliorer la connaissance du Rhône et à accroître la valeur qui lui est associée par le public et pourrait, de fait, justifier à ses yeux les actions menées pour le protéger. Le projet ViaRhôna rencontre ainsi d’autres politiques publiques liées au fleuve, telles que celles qui instaurent une restauration écologique des milieux. Au-delà des enjeux économiques évidents qu’il pose, ce projet d’aménagement soulève donc d’importants enjeux sociaux et environnementaux.

    La ViaRhôna est aujourd’hui en cours d’aménagement. A l’heure de la mise en œuvre de ce projet et de sa concrétisation dans les territoires, différentes questions se posent, à commencer par celle de la définition de l’identité rhodanienne. Ce projet de recherche s’est fixé pour objectif de définir ce qui fonde, aux yeux des acteurs et des usagers de la ViaRhôna, le patrimoine rhodanien. Il s’attachera par ailleurs à déterminer, à partir des expériences individuelles des usagers, en quoi la création d’une telle véloroute voie verte peut modifier les perceptions et les représentations associées au fleuve ainsi que la valeur qui lui est attribuée.

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    Porteur(s)
    Marylise Cottet
    Participant(s)
    Matthieu Adam
    Samantha Février
    Anne‐Laure Collard
    Laure Coussout
    Sylvie Morardet
    Anne Honegger
    Lise Vaudor
    Stéphanie Vukélic