Autres projets de l’OHM Vallée du Rhône

  • Session
    2012-2013
    Type
    Projet ZABR soutenu par l’Agence de l’eau RMC

    Mieux comprendre les discours de crise sur le fleuve Rhône : extrêmes hydrologiques et plantes invasives

    Dans un contexte où est promue la gestion durable et intégrée du fleuve Rhône, il semble primordial pour les acteurs d’appréhender les discours procédant de l’angoisse inhérente aux crises socio-environnementales, et d’ en favoriser la gouvernance. Dans le cadre d’une approche mobilisant les outils d’analyses les plus récents, l’apport de connaissances sur ces éléments encore peu étudiés vise à placer les gestionnaires et décideurs en situation informée. Ce projet comprend 3 axes : Axe 1 – Les maux du Rhône dans la presse quotidienne régionale. Axe 2 – Le comportement des populations face à un événement exceptionnel. Axe 3 – Le discours des gestionnaires sur la Renouée.

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    Porteur(s)
    Yves-François Le Lay
    Participant(s)
    Emeline Comby

    Hervé Piégay

    Christine Labeur

    Marylise Cottet

    Anne Honegger

    Céline Cordani

    Elise Wiederkehr

    Florence Piola

  • Session
    2011-2014
    Type
    Projet ZABR soutenu par l’Agence de l’eau RMC

    Etude des processus écologiques et sociaux pour optimiser la gestion des espèces invasives : le cas de la renouée

    Les invasions biologiques sont préoccupantes en vertu des dommages qu’elles peuvent causer à la biodiversité et au patrimoine végétal. En France, les renouées sont parmi les espèces invasives les plus répandues et colonisent notamment les corridors fluviaux. La gestion des renouées soulève de nombreuses interrogations dans les sphères scientifiques et gestionnaires : en particulier, faut-il agir pour lutter contre l’expansion de la plante ? Le cas échéant, quelle serait la technique ayant le meilleur coût/ efficacité ? Sur le terrain, les tentatives de lutte contre la plante sont largement répandues et les techniques employées varient beaucoup. Cependant, non seulement ces dernières échouent dans la majorité des cas, mais elles ont de plus des effets secondaires potentiellement négatifs (dissémination accrue de la plante). En l’absence de techniques efficaces pour lutter contre cette plante, la non-intervention pourrait apparaître comme un mode de gestion indiqué dans certains cas. En pratique cette solution est pourtant peu retenue par les acteurs de l’eau. Ce contexte incite à porter une attention particulière à leurs représentations des renouées. D’une part, il semble primordial de s’intéresser aux raisons invoquées par les acteurs de l’eau pour justifier les interventions menées à l’encontre de cette plante. En effet, connaître les motivations des acteurs permettrait de répondre, à terme, aux interrogations relatives à la légitimité d’une action de lutte concernant la renouée. D’autre part, les résultats des études récentes en écologie montrent que le meilleur moyen de limiter l’expansion de la renouée serait, en l’état actuel des connaissances, de ne pas intervenir directement sur la plante (UMR 5023, données non publiées). A l’avenir, l’une des recommandations de gestion pourrait donc être de ne plus agir à l’encontre des renouées. Il serait dès lors important d’appréhender dans quelle mesure cette préconisation est compatible, ou non, avec les représentations et les connaissances des acteurs impliqués dans la gestion de la renouée.

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    Porteur(s)
    Anne Honegger

    Florence Piolat

  • Session
    2011-2012
    Type
    Projet ZABR soutenu par l’Agence de l’eau RMC

    Représentation des micropolluants toxiques

    Suite à l’enquête exploratoire sur « la perception des micropolluants toxiques par les pêcheurs amateurs » effectuée en 2007, il était souhaitable d’ouvrir l’étude à une population plus large d’usagers du fleuve et de l’eau pour confirmer ou infirmer les premiers éléments d’analyse ainsi que les hypothèses de travail alors proposés. Par ailleurs, la pollution du Rhône par les PCB ayant été largement médiatisée, il convenait de tenter de comprendre le contenu des discours et les modalités de transmission du savoir scientifique qui ont alimenté ce qui a constitué la « Crise des PCB ». Enfin, il apparaissait que l’information disponible concernant la pollution des PCB et ses éventuelles conséquences sur l’environnement et la santé, ne répondait pas aux attentes du public. Il importait d’apporter quelques éléments de réflexion sur la communication liée à un phénomène de pollution. Cette étude ethnologique permet de mieux cerner les représentations élaborées autour des micropolluants, la symbolique mobilisée lors de cette construction sociale ainsi que les postures idéologiques sous-jacentes aux discours et formes d’engagements vis-à-vis des pollutions. Elle analyse la « Crise des PCB » en tant que phénomène médiatique et de processus de traduction d’un savoir scientifique. Elle invite à une réflexion sur des stratégies communicationnelles visant à éviter la transformation d’un problème écologique en crise sociologique.

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    Porteur(s)
    Gilles Armani
    Participant(s)
    Julien Merlin

    Yves Perrodin

  • Session
    2010-2014
    Type
    Projet ZABR soutenu par l’Agence de l’eau RMC

    Effets de la restauration du Rhône et potentiel

    Cette action a permis de synthétiser les effets de la restauration du Rhône (depuis 1999 et à ce jour : augmentation de débits réservés sous 4 barrages du Rhône et restauration de 26 bras secondaires), tout en évoquant les pistes potentielles pour les opérations en cours et futures. Une mesure de restauration donnée (ex : augmentation des débits) pouvant avoir des effets écologiques variables, les conclusions et préconisations sont déclinées par secteur. Certaines conclusions générales sont néanmoins identifiées à l’échelle du fleuve. Une leçon principale est la prévisibilité partielle des effets de la restauration. Ainsi par exemple, des modèles d’habitat hydraulique appliqués dans le chenal permettent de prédire les variations de densités observées de poissons et macroinvertébrés. Les changements observés sont essentiellement des variations relatives entre taxons : les taxons typiques des grands fleuves que la construction des barrages avait défavorisés voient leur proportions s’accroître à nouveau. L’effet de la restauration des annexes fluviales (curages, reconnexions partielles ou complètes) valide également en partie les prévisions de modèles comparatifs reliant le degré de connectivité avec le fleuve au degré de rhéophilie des communautés. La restauration a permis de se rapprocher de l’objectif général : augmentation de la diversité physique et biologique des sites à l’échelle de la plaine alluviale. L’analyse multivariée des peuplements d’invertébrés des annexes montre une diversité de situations post-restauration (ellipses rouges) supérieure à la diversité initiale (ellipses noires). Une autre leçon de la restauration du Rhône est l’anticipation pré-restauration (> 3 ans typiquement) et la patience post-restauration nécessaire à l’évaluation scientifique. Les conclusions sont généralement impossibles là où les suivis ont commencé une ou deux années avant restauration. Par ailleurs, la régression de certains taxons d’eaux froides, la multiplication des espèces allochtones et les effets indirects de la restauration (ex : modification des conditions trophiques) sont fréquemment observés. Les observations de peuplements d’oligochètes sont particulièrement intéressantes pour mettre en évidence les effets à long-terme de pollution des sédiments que la caractérisation hydraulique ne prend pas en compte.

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    Porteur(s)
    Nicolas.lamouroux

    Jean-Michel Olivier

    Hervé Piégay

  • Session
    2010
    Type
    Projet ZABR soutenu par l’Agence de l’eau RMC

    Analyse de l’importance d’un dysfonctionnement de la reproduction dans le déclin observé de populations de cyprinidés du Rhône. Phase 2

    Ce projet porte sur l’analyse des risques environnementaux et de la vulnérabilité des milieux et en particulier sur le Rhône. Cette étude a pour but d’essayer de répondre directement à un des besoins de connaissance exprimé par le Plan Rhône, à savoir le développement de biomarqueurs de génotoxicité et la recherche de leur signification fonctionnelle. La finalité opérationnelle de ce projet est de mettre à disposition du gestionnaire un critère pertinent d’évaluation de l’impact du milieu sur les capacités de reproduction des poissons du Rhône et indirectement sur leur capacité de recolonisation des habitats, en proposant un éclairage complémentaire de l’approche classique de mesure de la perturbation endocrinienne. La présente action 26 a été consacrée au développement d’une méthodologie complète pour améliorer la mesure de ces évènements génotoxiques et le couplage avec un impact sur la descendance.Il était prévu de réaliser des pêches de géniteurs de hotus sur différentes stations du bassin du Rhône afin de tester le caractère opérationnel de la méthodologie décrite ci-dessous et de retenir un certain nombre de stations pour l’action suivante, choisies en fonction de différents paramètres comme la connaissance des populations de hotus en place et éventuellement de leur déclin avéré durant les dernières décennies, la facilité d’intervention au niveau logistique (repérage de la fraie, accessibilité), la connaissance de la qualité chimique du milieu. Après capture des géniteurs de hotus par pêche électrique et réalisation de fécondation d’un pool d’œufs par chaque sperme individuel, un effort expérimental très significatif a été fourni dans le cadre de cette action 26 afin : 1/de mettre en place des mesures multiparamétriques de la qualité du sperme (contenu en ATP, osmolarité, concentration en protéines totales du liquide séminal, spermatocrite et numération cellulaire),2/de mettre en place un système d’incubation des œufs de hotus après fécondation artificielle,3/d’établir une table chronologique du développement des stades embryo-larvaires de hotus dans ce système d’incubation, 4/ de mettre en place une culture d’algues unicellulaires utilisées comme nourriture pour l’élevage d’invertébrés (cériodaphnie, daphnie, rotifère), ainsi que la production de larves d’artémie, tous ces invertébrés étant destinés à la nourriture des alevins de hotus, 5/de mettre en place un protocole des analyses morphométriques réalisées sur les larves de hotus.

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    Porteur(s)
    Alain Devaux
    Participant(s)
    Jean-Michel Olivier