Projets soutenus par le Labex DRIIHM

This project spotlights climate change’s hydrological expression within the terrestrial biosphere, especially in Mediterranean climates, where forests are sensitive to water stress. Our proposed investigation will create a world-class dataset with potential to transform research disciplines of ecohydrology and isotope dendrochronology. We will use these to develop new, robust understanding of the dynamics of water partitioning, tree water use, and forest growth and health in response to climatic fluctuations and trends that affect water availability in river floodplains.

Ce projet vise à élaborer une démarche d’évaluation des risques environnementaux liés au devenir des dépôts temporaires de sédiments dans le lit du fleuve Rhône à la suite d’une chasse sédimentaire. Il s’agit d’identifier les connaissances et outils (modèles) disponibles, ainsi que les manques, puis de les organiser au sein d’une démarche cohérente d’évaluation. Les participants souhaitent développer en s’appuyant sur le cadre théorique de la théorie de la viabilité, qui permet de prendre en compte la résilience du système. Le travail sera organisé autour de 3 axes thématiques (1- devenir à moyen terme des sédiments mobilisés par la chasse ; 2- contaminants associés aux sédiments – impacts écotoxiques ; 3- gouvernance et perception des chasses dans une perspective socio-historique), et s’appuiera sur 2 séminaires et une enquête ethnographique.

Des réflexions sont menées par les gestionnaires, riverains et scientifiques afin d’évaluer le bénéfice qu’apporteraient des actions de démantèlement des digues ou d’arasement des berges dans le but de restaurer la dynamique fluviale des tronçons court-circuités du Rhône et notamment de favoriser des érosions et la réinjection de graviers. Ces actions nécessitent la mise en place d’une méthode fondées sur des suivis topographiques répétés, précis et fréquents et la possibilité de quantifier les volumes sédimentaires déplacés sur les marges fluviales et les bancs afin d’établir des bilans sédimentaires et suivre la propagation aval de la charge de fond. C’est dans ce contexte qu’un LiDAR drone a été acquis par l’UMR 5600 EVS CNRS. Cette nouvelle approche d’utilisation du LiDAR offre la possibilité d’établir des états de références précis à l’échelle d’un tronçon et d’effectuer des suivis fréquents au fil des changements morphologiques résultant d’évènements hydrologiques. Parmi les sites expérimentaux identifiés, un secteur de l’Ile des graviers dans la réserve naturelle de la platière sur le Rhône court-circuité de Péage-de-Roussillon pourrait être approprié pour tester différentes approches méthodologiques dans la mesure où plus de 2 km d’ouvrages devraient être démantelés cet hiver et réagir aux crues du printemps.

Ce projet de recherche est une expérimentation collective, au sens que les sociologues des sciences donnent à ce terme, visant à mettre en débat différentes formes de savoir, et des souvenirs forcément partiels, qui gagneraient à être mieux articulés entre eux si l’on veut comprendre l’émergence des préoccupations environnementales et expliquer leur acuité particulière dans le bassin versant du Rhône. Recourant à la technique de l’entretien collectif ou entretien focalisé de groupe nous organiserons un débat public à la suite de la projection d’un film historique sur les pollutions du fleuve (et des mobilisations qu’elles ont pu générer) et d’une série de présentations scientifique sur son état chimique et écologique actuel. Ces échanges seront enregistrés et analysés. A l’heure où la DCE impose aux autorités chargées de sa mise en œuvre d’associer les riverains aux projets de reconquête de la qualité du fleuve, cette expérimentation pourrait contribuer à revaloriser le rôle du public, favoriser la prise en compte de son vécu et ses savoirs, tout en nous donnant des pistes pour faciliter le dialogue interdisciplinaire et sciences / société.

Dans le cadre du groupe de travail IDS “Infrastructures de Données Spatiales” du Labex DRIIHM, plusieurs axes de travail ont été engagés en novembre 2015, dont celui sur la création d’outils de type photothèques ou vidéothèques. Étant donné les différents états d’avancement selon les OHM, ce projet vise à proposer un atelier de formation sur 3 jours afin de former les participants à l’indexation des images et à la création d’un entrepôt OAI-PMH standardisé (Open Archives Initiative Protocol for Metadata Harvesting) qui permet de rendre les métadonnées de ces images accessibles à tout client “moissonneur”, par exemple un géocatalogue ou un moteur de recherche. Le troisième jour de formation (optionnel) est dédié spécifiquement à la formation au logiciel de photothèque Piwigo connecté à l’entrepôt OAI-PMH afin de proposer une solution logicielle complète et prête à l’emploi.